INSPIRATION DU MOIS

31 janvier 2013

Comment passer de la procrastination à une SATISFACTION?

~ Saviez-vous que si vous ne vous fixez pas d’objectif, il sera impossible de réaliser l’un de vos RÊVES? Par exemple, je vous informe que l’une de mes résolutions en tant que thérapeute pour cette nouvelle année est de me dépasser une fois par trois mois afin d’écrire un article inspirant. Ensuite, j’aimerais écrire chaque mois, chaque semaine et éventuellement chaque jour. Pourquoi? Parce que d’ici quatre ans, j’ose rêver d’écrire un livre de réflexions quotidiennes pour inspirer les gens en cheminement! Alors, j’ai certainement besoin de me pratiquer et de réussir certains objectifs pour m’enligner vers mon désir, n’est-ce pas? Donc, cette année, j’ai choisi de faire ce pas sur la voie de la discipline et du changement pour ainsi un jour me réaliser pleinement!

Alors, c’est avec fébrilité que je vais vous dévoiler mes pensées les plus intimes pour ainsi vous partager comment j’y arrive!

Pour commencer, je m’inspire principalement par les trois premières étapes (il y en a 7 au total) du « Processus de libération et de changement » de Colette Portelance.

1.       S’observer et prendre conscience

Soupir… C’est le début de la nouvelle année et après une période de trois semaines de procrastination, je suis arrivée à réaliser que j’avais besoin de prendre un moment afin d’analyser et d’évaluer la gestion de mon temps et ainsi me demander à la fin d’une journée : Qu’est-ce que j’ai fait aujourd’hui? Ah oui, j’ai reçu quelques unes de mes chères clientes, j’ai fait un peu de ménage, du magasinage, j’ai flâné sur un média social et j’ai surtout regardé la télé. Et entre ces tâches, je suis allée à la pharmacie et au resto du coin car j’avais une rage de manger du chocolat, des chips et même des frites! Oh, oh…! Me voilà seule devant la télé, la main dans l’sac de chips, que mon expérience me rappelle que je vis un malaise et que je suis dans la fuite, autrement dit : dans mes dépendances. Maudit… que cela me désole d’avoir pris tout ce temps là avant d’être prête et de vouloir prendre conscience que je fuis une souffrance.

Alors évidemment, je connais bien ce comportement que j’ai tendance à faire pendant un certain temps face à un nouveau défi, soit : je m’isole (devant la télé), je refoule (via les compulsions alimentaires) et j’évite mon objectif car, je fuis mon monde émotif!! Et là, ça me touche de vous partager que c’est à ce moment là que… je quitte mon sofa et me dirige vers ma belle grosse chaise berçante. C’est là que j’arrive à prendre un temps thérapeutique consacré juste pour moi. C’est là que je réussis à arrêter de manger et de me bercer afin de ME réconforter, de m’écouter… et me laisser toucher par mes émotions désagréables pour ainsi accueillir l’idée d’oser les vivre. Ouf… Je pleure en vous écrivant ça car, cela me fait du bien mais aussi mal de réaliser comment que je peux pendant des semaines m’abandonner… et même me rejeter!

Je fais un grand soupir… car, me voici en ce dimanche après-midi ensoleillé où j’ai finalement réussi à m’installer devant mon écran de mon portable malgré mon état inconfortable. Et oui, j’ai décidé de sortir de ma zone de confort et d’OSER commencer à agir afin de réussir à rédiger cet article. Et malgré l’élan présent de reporter ça encore à demain (pour éviter de faire une action difficile)… je reste là, avec mon malaise afin de respecter ma  limite posée, soit de l’ajouter sur mon site Web d’ici la fin de janvier!

2.       Accepter de vivre ses émotions

Je prends une autre grande respiration… car, je suis touchée de vous confier que je m’aime assez pour ne pas me lâcher! Donc, j’arrive à arrêter de me trouver des excuses. J’ai les larmes aux yeux en vous partageant ça… car, pour m’aider à passer à l’action, je réalise que j’ai intérêt à accepter mon rythme de transformation et de donner l’attention méritée à mes émotions afin de les vivre en relation.

Donc, plus souvent qu’auparavant, j’arrive à me donner le droit de simplement pleurer (sans questionner le pourquoi) afin de me soulager. Et depuis quatre ans, je connais particulièrement les bienfaits d’oser partager mes émotions à mes parents, à mes amies ainsi qu’en thérapie. C’est avec l’aide précieux et l’accompagnement chaleureux de ma thérapeute en relation d’aide que je réalise que je n’ai pas l’élan naturel de toucher à mon insécurité, ni à mon infériorité. Soupir… Que cela est difficile à dire et notamment pénible à vivre. Mais, je choisi de poursuivre.

Avec les yeux plein d’eau, j’OSE vous révéler que mon sentiment d’infériorité m’amène à toucher à ma PEUR de ne pas être à la hauteur. J’ose aussi vous confier que ma plus GRANDE peur est de ne pas être aimée dans ma différence! Ouf… Comme c’est intense, particulièrement dans mon ventre! Et si j’écoute cette souffrance, j’arrive à toucher et identifier que c’est mon complexe d’infériorité que j’ai de la difficulté à accepter. Comme je suis gênée de vous avouer ça car, je l’ai longtemps caché. Donc, c’est difficile pour moi de me montrer dans ma vulnérabilité et d’être vue dans mes faiblesses. En même temps… j’ai les larmes qui me coulent car, c’est tellement bon de vous confier avec humilité et illuminer cette partie de moi qui est trop souvent dans l’ombre! En effet, ça me permet de l’aimer plus, de l’accepter davantage et de « composer avec » comme on dit. Et l’impact? Cela me libère et me permet de voir mes forces et d’arriver à croire en mes capacités – que JE SUIS CAPABLE!  Wow… Ça me touche profondément d’écrire ça car, je réalise encore une fois qu’en me fixant un objectif et en me dépassant avec mes peurs, je m’occupe de mon besoin de poursuivre mon chemin vers le succès!

3.       Se responsabiliser malgré son imperfection

Je découvre dans les dernières années, qu’en honorant mon vécu souffrant, je passe moins de temps dans mes mécanismes de défense et je touche plus vite à mes ressources. Ainsi, je réalise que c’est ça mon chemin vers la réalisation de soi! Donc, j’ai à assumer qu’à chaque fois que je souhaite atteindre un objectif, cela va me demander de passer par ce processus pour ensuite arriver à trouver un équilibre et un moyen pour passer à l’action. Et autant que cela me fait mal de penser et ressentir tout ça, autant ce qui me console et m’encourage est que dans la dernière année, j’ai observé que je sors de mon fonctionnement d’irresponsabilité à la responsabilité plus vite qu’autrefois!  Et ça, je vous dis que ça me motive!! Alors aujourd’hui, j’ai la foi en moi… et j’OSE faire confiance à mes ressources intérieures : à mes expériences de vie enrichissantes & aidantes et à mes capacités comme débutante afin de passer à l’ACTION pour poursuivre à relever ce défi afin de le terminer et vous le montrer!

Et voilà, je vois que c’est en pratiquant et en rédigeant cet article une saison à la fois qui m’aidera à croire en moi afin qu’un jour j’écrive mon premier livre! Wow…. j’ai les larmes aux yeux car l’idée m’émeut.

Alors, les avantages d’oser se responsabiliser?  Je réalise, encore une fois, que c’est en choisissant de passer à l’action accompagnée de mes peurs et en faisant des petits pas, un jour à la fois, que cela m’encourage et m’enligne dans la direction du succès! Et les résultats? Je vous confie avec le sourire que je m’occupe de mon besoin de me donner de la valeur, d’être fière de ce que j’ai accompli et surtout, de ressentir une grande SATISFACTION d’avoir RÉUSSI! Donc, je suis vraiment contente et je me sens vivante de me créer avec ma différence! Et le boni? La récompense préalablement établie : d’aller réserver mon voyage pour vivre mes vacances au Mexique!

Donc, en conclusion, ce que j’ai à vous proposer pour l’inspiration de la saison? En un mot : OSEZ!  Osez essayer ce que vous désirez! Osez demander de l’aide ou solliciter le soutien que vous avez besoin! L’impact de faire une petite ACTION dans la direction souhaitée sera que vous serez fière de vous-même et vous nourrisserez votre confiance ainsi que votre estime de soi, en plus d’améliorer le plus important selon moi : l’amour de soi.

Je termine justement avec les larmes aux yeux… car, c’est à tout ça que je touche en ce moment. Donc, à votre tour, je vous le souhaite de le vivre (ou revivre) un jour!

Sincèrement,

Anne Mc Cready, TRA
Thérapeute en relation d’aide

Petit exercice pour vous aider de Rita Emmett :  

1. Procurez-vous un minuteur.
2. Choisissez une tâche que vous ne cessez de remettre à plus tard.
3. Réglez le minuteur pour une heure.
4. Mettez-vous à l’œuvre sans vous interrompre un instant.
5. Récompensez-vous à la fin!

Lecture proposée : Ces gens qui remettent tout à demain (conseils pour vaincre la procrastination) de Rita Emmett

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Sources d’inspiration ou Anne Mc Cready.

Merci.